fbpx

Des graines pour l’avenir de la planète

La question de l’alimentation de la population mondiale est chaque jour posée avec plus d’insistance. La presse mondiale s’est fait l’écho du rapport d’une fondation scandinave s’étant donné pour but de transformer notre système global d’alimentation grâce à des avis scientifiques, l’organisation d’événements et de nouveaux partenariats.

Des synthèses du rapport de la commission EAT-Lancet ont été publiées, en janvier 2019, sur toute la planète. Ses conclusions sont conformes au discours tenu par Sigdal depuis le premier jour : tout comme les noix, les graines sont un aliment sain, naturel et bénéfique pour la planète en raison de leur haut pouvoir nutritionnel et de leur faible impact environnemental.

Comment nourrir 9 à 10 milliards d’êtres humains en 2050 tout en respectant l’environnement ?

C’est la question posée à l’humanité par sa propre explosion démographique. Le mode d’alimentation des pays développés a considérablement évolué ces dernières décennies. La place prise par les protéines animales y est devenue très importante. Celle des aliments transformés et des sucres aussi. La planète ne peut, sans subir de bouleversements, étendre ce mode d’alimentation à l’ensemble du genre humain. Trop coûteux pour la planète, ce régime est aussi trop riche pour le corps humain. Pour éviter cette double impasse, l’humanité se doit donc de trouver une alternative crédible afin de pouvoir se nourrir.

En raison de leur exceptionnelle valeur nutritionnelle et de leur richesse en protéines végétales, les graines et les noix sont aujourd’hui mises en avant par la communauté scientifique. Si elles ne constituent pas l’unique réponse au problème posé par l’alimentation de 9 à 10 milliards d’individus en 2050, elles en font sans conteste partie .

Pour préserver la planète, faire plus et mieux avec moins

Notre planète n’a jamais compté autant d’habitants. Or celle-ci perd tous les ans quantité d’hectares cultivables au profit de l’urbanisation. L’efficacité de chaque parcelle est un enjeu déterminant à l’heure où la politique de culture intensive est de plus en plus remplacée par une approche plus naturelle et traditionnelle : avec moins d’hectares, il va falloir faire plus et mieux. Or les graines apportent une meilleure efficacité nutritionnelle à l’hectare tout en restant naturelles.

Un impact environnemental exceptionnel

L’impact environnemental de Sigdal est exceptionnel : parce qu’il ne contient pas d’air ni d’eau, sa concentration en nutriments de très haute qualité en fait l’un des produits les plus efficaces du marché en termes de transport. Un camion de 33 palettes de Sigdal, ce sont 33 000 personnes nourries pour une journée !

Le rapport de la commission EAT-Lancet

Les 37 chercheurs du monde entier qui s’étaient réunis au sein de la commission EAT-Lancet pour débattre de l’avenir alimentaire de la planète ont un rapport qui dresse divers constats :
– La population humaine sera comprise, en 2050, entre 9 et 10 milliards d’individus.
– Aujourd’hui, l’agriculture occupe plus de 40% des terres arables disponibles sur Terre.
– La production alimentaire représente 30% des émissions de gaz à effet de serre.
– Agriculture et élevage utilisent 70% de l’eau douce de la planète.
– 800 millions d’humains souffrent de la faim.
– 2 milliards sont, quant à eux, en surpoids.

Voici quelques morceaux choisis de ce rapport : « La production alimentaire mondiale menace la stabilité climatique et la résilience des écosystèmes. Elle constitue le principal facteur de dégradation de l’environnement… Il est urgent de transformer radicalement le système alimentaire mondial » En effet, « de nombreuses preuves scientifiques établissent des liens entre le système alimentaire, la santé humaine et la durabilité de l’environnement ». « L’alimentation est le levier le plus puissant pour optimiser la santé humaine et la durabilité environnementale en tandem. »

Fort de quoi, il suggère de faire le choix de la santé et de la durabilité en réduisant sa consommation de viande pour se tourner vers les végétaux comme sources de protéines.

Le rapport préconise ainsi de doubler sa consommation d’aliments sains tels que fruits, légumes, légumineuses, noix et graines entières tout en réduisant de façon drastique la consommation de viande rouge, sucres ou graines raffinées (farine). Les propositions ne laissent pas indifférent, puisque le rapport suggère de limiter la consommation de viande rouge à 14 gr. par jour, ou celle de poulet à 29 gr.

Pour obtenir les transformations qu’elle préconise, la Commission EAT-Lancet propose les actions suivantes :
– Un engagement international et national pour une transition vers une alimentation saine.
– Réorienter les priorités agricoles d’une production de quantité vers une production de qualité.
– Intensifier la production alimentaire durable pour augmenter la production de haute qualité.
– Gouvernance stricte et coordonnée des terres et des océans.
– Réduire au moins de moitié les pertes et les déchets alimentaires, conformément aux Objectifs de Développement Durable des Nation Unies. 

Les vertus nutritionnelles des graines les classent sans conteste dans les produits pouvant participer à un « régime alimentaire sain » tel que défini par ce rapport. 

Le “Lundi Vert”

Dans une perspective similaire, il a été lancé, en France, au début de janvier 2019, par 500 personnalités, un appel à ne plus consommer de viande ou de poisson le lundi : le « Lundi vert ». Cette démarche vise à rendre meilleure notre alimentation (une alimentation trop riche en viande favorise cancers, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, problèmes de résistance aux antibiotiques, et élévation du risque épidémique) tout limitant l’impact de celle-ci sur la planète.

Préservation de la planète, développement durable, etc

Les inquiétudes sur l’avenir de la planète sont nombreuses. Une partie d’entre elles sont dues à l’alimentation d’une humanité en forte expansion (cultures pour la nourriture des troupeaux, déforestation, monoculture, etc.). Ces inquiétudes ne feront que croître à mesure qu’augmentera la population et qu’apparaîtront de nouveaux dommages liés à l’intensification de l’activité humaine.
Les protéines végétales seront, par conséquent, toujours plus citées comme une des issues raisonnées à ce problème alimentaire. Ce discours est tenu par un petit nombre aujourd’hui. Il le sera demain par un nombre croissant de personnes soucieuses de leur santé tout autant que de l’avenir de la planète.